Résultats 1er semestre 2007 (comparé à la même période de l'exercice précédent) CA : 550,2 ME (-1,6%) Résultat net : 4,5 ME (+15%) Présentant ce matin les résultats de son groupe au premier semestre 2007, Didier Lamouche, PDG de Bull, s'est livré aux figures imposées de la discipline, en insistant sur les signes positifs. Ainsi, a-t-il souligné, « la croissance organique et le chiffre d'affaires des petites acquisitions compensent quasi entièrement la perte du CA de la filiale italienne », vendue en décembre pour cause de mauvais résultats rémanents. A l'époque, Didier Lamouche disait que l'Italie avait coûté 5 ME à Bull en cinq ans. Bull réalise donc un CA un peu en deçà de celui du premier semestre 2006 : 550,2 ME contre 559,2. Mais à périmètre comparable, « le chiffre d'affaires consolidé progresse de 4,6% », s'enorgueillit le patron du groupe informatique français. Cette croissance de l'activité à périmètre comparable s'explique d'abord par une stabilisation des performances de la division produits, « qui déclinait depuis plusieurs trimestres ». A périmètre comparable, toujours, le CA de la division est stable à 257 ME. Deuxième explication, l'activité de services, fer de lance de la stratégie de renouveau de Didier Lamouche, « croît deux fois plus vite que l'industrie », souligne le patron de Bull. « A périmètre comparable, le chiffre d'affaires des activités de services et solutions progresse de 13,5%, celui des activités de maintenance croît de 3,2%. » Revers de cette médaille, la trésorerie enregistre « un flux négatif » de 15,5 ME. « Nous avions signalé que nous anticipions une trésorerie tendue, et les résultats sont en ligne avec nos prévisions de ce point de vue », a commenté Didier Lamouche. Pour qui cela s'explique simplement par la croissance de l'activité de services et ne saurait donc inquiéter : dans une telle activité, « il faut embaucher avant de pouvoir reconnaître le paiement par les clients ». Bull considère la rumeur sur HP comme un hommage Bien entendu, les premières questions de la presse ont porté sur les rumeurs de rapprochement entre Bull et GFI d'une part, et Bull et HP d'autre part. Tout en indiquant qu'il ne saurait commenter des rumeurs, Didier Lamouche a apporté quelques précisions. Concernant GFI, que Fujitsu aimerait racheter, il a rappelé que les deux groupes se connaissent bien (récemment, Bull a revendu à GFI sa filiale monétique au Portugal) et discutent souvent... de beaucoup de choses. Puis il a évoqué ses ambitions dans les services : « Nos cibles principales sont en France, en Espagne et en Europe de l'Est. A vous de juger si le profil de GFI correspond. » Pour information, GFI est implanté à l'étranger en Espagne, au Portugal, en Suisse, en Allemagne, au Benelux, ainsi qu'au Canada et au Maroc. Concernant HP, les rumeurs se font insistantes en interne : le géant américain pourrait racheter le groupe français. Une perspective dont Didier Lamouche se dit flatté. Une rumeur de rapprochement « avec le numéro un mondial qu'est HP » aurait fait rire tout le monde il y a peu, a-t-il souligné. Et d'en conclure : « C'est un hommage aux équipes de Bull et à son management. » Toutefois, il n'y a rien d'officiel : « Aucune négociation n'est en cours et nous n'avons reçu aucune proposition formelle. »
Semestriels Bull : croissance des services en phase avec l'objectif
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Division services en hausse, division produits stabilisée, Bull semble bien engagé sur sa nouvelle voie. Mais les doutes sur les rapprochements stratégiques ne sont pas clarifiés.
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